Avec toutes les bonnes volontés du monde, l'Amérique de Biden ne saurait convaincre que les quatre raids à GBU du 27 juin, ayant visé, à minuit passé le point de passage Abou Kamal/ Qaem, quitte à assassiner quatre combattants de Kataëb Hezbollah, n'avait rien à voir avec la visite à Washington de Rivelin, chef de l'entité sioniste, laquelle visite précédée de celle du chef d'état-major israélien avait l'air d'une plaidoirie en faveur du "maintien en survie d'Israël". Car à quoi bon un Israël qui au lieu de servir les intérêts de l'Empire en est devenu un fardeau? Un Israël encerclé de toute part par la Résistance qui en dépit des milliards de dollars d'assistance militaire annuelle, des tonnes d'armements, a capitulé face un Gaza depuis 15 sous blocus?
En effet, au mois de mai, les 4700 missiles et roquettes qui ont mis au pas Israël, quitte à en bousiller les infrastructure les plus stratégiques, n'ont fait que "côtoyer" les drones. A Gaza, la Résistance palestinienne a été encore loin de cet exploit qu'accomplit depuis quelques jours Ansrallah et qui consiste à lancer des frappes synchronisée drones-missiles, dont la dernière s'est produite dimanche et a vu cinq missiles balistique de type Burkan et cinq drones "Loitering Munition" de type Qassef K2 s'abattre, d'un mouvement unitaire, sur deux bases aériennes d'envergure que sont Abha et Khamis Mushait situées dans le sud du Royaume ainsi que sur le QG de la garde nationale saoudienne à Najran.
Mais vu qu'à Gaza, la Résistance a eu recours largement aux tactiques de guerre d'Ansarallah, quand par exemple il s'est mis à viser les bases aériennes à coup de missiles, il y a de forte chance que le prochain round des combat voie l'action combinée missiles-drone et ce sera là le vrai "irréparable". Car imaginons qu'une guerre mulifront anti-Israël conjugue un volet balistique où Gaza y jouera le rôle principal puis un volet drone dont soit chargé la Résistance irakienne, une Résistance qui est, pour le grand malheur des israéliens à cheval entre la Syrie et l'Irak, disposant de grande contrée propre à lancer des tempêtes de drones contre l'entité.
« Des centaines de milliers de missiles, dont beaucoup sont de haute précision et portent des ogives, menacent Israël et c'est ce dont on vient de faire l'expérience en ce mois de mai. Mais le pire est devant nous puisque ces missiles sont tirés non seulement avec une très grande précision comme ceux qui ont visé l'aéroport de Ben Gourion, ou encore celui de Ramon mais encore ont la possibilité d'opérer en synergie avec des drones qui eux opèrent en essaim. C'est un réseau synchronique et interconnecté qui rend les frappes infiniment plus précise plus efficace et dont on en voit des exemples à Maaib au Yémen où ce réseau couvre un rayon d'action de quelques milliers de kilomètres entre les deux provinces grandes que sont Assir et Najran et qui réduisent sensiblement le marge de manœuvre des avions pour ne pas dire qu'ils les rendent nul, estime le général sioniste Yzak Brick. « La portée de ces missiles est de plusieurs centaines de kilomètres, ce qui constitue une menace pour le front intérieur d'Israël dans une guerre à venir, une portée à laquelle s'ajoute celle des drones hostiles».
Mais en termes de rayons d'action balistique, l'entité sioniste qui après sa défaite du mois de mai a appelé au secours l'US Air Force pour qu'elle "éradique" de "potentiels stocks" de drones "irakiens", basés en Syrie et en Irak et lui éviter ainsi d'avoir à faire face à des cocktails drones-missiles, aussi redoutables sinon plus que ceux d'Ansarallah, se trompe s'elle croit qu'une frappe aérienne aussi violente soit elle, va remettre les compteur à zéro, dépouiller la Résistance de ses atouts, et empêcher que l'expérience de "l'Epée de Qods" ne se reconduise. En 2020, les forces armées iraniennes ont dévoilé un concept totalement nouveau qui mis aux côtés des drones de combat de 7000 kms de portée devrait réellement inquiéter l'entité israélienne. Le concept s'appelle « mitrailleuse balistique ». Rien ne pourrait assurer le camp d'en face que ce "clip à missile" n'ait déjà pas retrouvé le chemin du "Métro à Gaza" ou celui des bases de la Résistance sur la frontière syro- irakienne. Est-ce destructibles à coup de JDAM? l'expérience de Gaza prouve le contraire.
Mais comment fonction ce « système de chargeur de missiles »? Dévoilé en Iran en 2020, ce concept a suscité de nombreux commentaires et c'est maintenant sur les lieux de bataille comme en Syrie ou en Irak qu'il trouve son utilité. La taille et du poids des missiles balistiques de la Résistance sont un obstacle à leur préparation rapide et partant leur lancement. Or la puissance du feu comme cela a été prouvé pendant la guerre Israël/Gaza, est un facteur décisif capable de mettre au pas la DCA adverse et surtout ôter à l'armée de l'air ennemi toute initiative. Et comment?
Or dans un scénario de guerre tel qu'il s'imagine au QG de l'axe de la Résistance, ce clip à missile devrait agir en coordination avec les drones à essaimage. Les Américains devraient en avoir pressenti déjà quelque chose, eux qui font face depuis le mois d'avril à des attaques combinées ou alternatives drones-roquettes partout en Irak. Reste à savoir si oui ou non les F-15 et les F-16 israéliens ont réussi à casser "cette fatidique combinaison drone-missile" qui tend à multiplier un peu sur la quasi totalité des fronts de combats Empire agonisant/Résistance.
Sur sa chaîne YouTube, Iran’s Military Achievements Media indique que « le clip à missiles balistiques crée des conditions de tournage en continu sur la rampe de lancement ». et que « la quantité et la continuité des tirs de missiles augmenteront de manière impressionnante dans une atmosphère sûre ». Ajoutons à ceci les nuées de drones, cela ne laissera plus aucun répit à l'adversaire.